Le Kouign une tradition bigoudène

Quelques notes d’Annick Fleitour, présidente des amis du Musée bigouden, éclairent cette tradition fort ancienne !

Le terme générique veut dire « petit tourteau de pâte levée ». Il existe plusieurs sortes de kouign, si bien qu’il faut les qualifier pour s’y retrouver: kouign douce, kouign avalou, kouign iquel ou etel, kouign plaket… sans oublier le douarneniste qui parle de Kouign ened (kouign des gras). Pendant la période des Gras, il n’y a pas dit-on une seule maison à Pont l’abbé et à Plogastel Saint Germain, où l’on ne voit sur la table le « bara dous » ou le Kouign ened, la brioche des Gras.

A Mahalon la recette reçue par Marie Guellec de ses parents, originaires de Plozévet, a été mise en oeuvre commercialement par elle après son mariage en 1911 avec Jean Claquin de Kerrest. Veuve, elle se remarie en 1926 à Henri Gueguen. Son fils Michel et sa belle-fille Jeannette poursuivent la tradition, ensuite Alain et Philippe, ses petits-enfants à Quimper depuis 2014…

Vous pouvez trouver du Kouign chaque jour de la semaine jusqu’à fin février avec la Fête des Gras à Douarnenez le 28 février.

 

, mariée dans ce village en 1912 à Jean Claquin et remariée en 1926 à